Esquisse du paysage sacré algonquien, Une étude contextuelle des sites rupestres du Bouclier canadien

Titre
Esquisse du paysage sacré algonquien, Une étude contextuelle des sites rupestres du Bouclier canadien
Créateur
Daniel Arsenault
Langue
fra
Description
Pages 1 à 2 – Introduction et critique des approches archéologiques
L’auteur critique les représentations stéréotypées des peuples autochtones comme étant figés dans un paysage naturel immuable. Il propose de dépasser les approches archéologiques traditionnelles centrées sur l’écologie et l’économie pour intégrer les dimensions symboliques et culturelles du paysage.

Pages 3 à 4 – Théories du paysage en archéologie
Quatre approches sont présentées : environnementaliste, systémique, politique et phénoménologique. Les deux dernières permettent d’intégrer les dimensions symboliques, spirituelles et sociales du paysage, essentielles pour comprendre les lieux sacrés autochtones.

Pages 5 à 6 – Définition du paysage sacré
L’auteur distingue les notions d’espace sacré (abstrait) et de lieu sacré (matériel). Il définit le paysage sacré comme un ensemble d’éléments naturels et culturels investis de significations religieuses, souvent liés à des traditions autochtones et à des pratiques rituelles.

Pages 7 à 9 – Sites rupestres au Québec
Le Québec compte une quinzaine de sites rupestres, dont huit à tracés digitaux à l’ocre rouge. Ces sites présentent des similitudes dans leur contenu graphique, leur support rocheux et leur localisation, souvent près de plans d’eau, mais aussi des différences qui reflètent des choix culturels et spirituels.

Pages 10 à 12 – Traditions orales et chamanisme
Les traditions algonquiennes révèlent que les rochers et falaises étaient perçus comme des lieux habités par des esprits. Les chamanes jouaient un rôle central dans la sacralisation de ces lieux, souvent par des rites et des tracés rupestres représentant leurs visions spirituelles.

Pages 13 à 14 – Caractéristiques physiques des sites rupestres
Les sites sont choisis pour leurs propriétés visuelles (réverbération de la lumière), acoustiques (effets sonores naturels), et géomorphologiques (fissures, cavernes). Ces éléments renforcent leur caractère sacré et leur potentiel rituel.

Pages 15 à 16 – Toponymie et conclusion
L’étude des noms de lieux autochtones peut révéler des significations spirituelles liées aux sites rupestres. L’auteur conclut en appelant à une archéologie du paysage qui intègre les dimensions matérielles et spirituelles, en collaboration avec les communautés autochtones.
Format
Texte
Date de création
1998
Contributeur
Recherches Autochtones
Date de modification
17-10-2025
Droits d’accès
Accès libre
Identifiant
raq-texte-006