Maurice J. Kistabish aide Minwashin à prendre conscience des problèmes d'accès et de pérennité liés à nos archives. Pour sauvegarder les traces tangibles de notre culture, on propose de créer une bibliothèque virtuelle. Cette plateforme servirait à préserver nos archives et à les rendre accessibles partout sur le territoire.

On commence à réfléchir aux enjeux soulevés par un tel projet. Le souci de procéder de manière culturellement appropriée apparaît très vite. La rédaction d’un guide d’éthique est demandée à Maurice.

Avec l’aide de la Corporation de la Maison Dumulon et du Musée d’art de Rouyn-Noranda, Minwashin dresse l'inventaire des institutions qui possèdent certaines de nos archives. Des demandes de rapatriement sont faites peu de temps après.

En parallèle, l’historien Guillaume Marcotte mène une recherche sur l'évolution de notre patrimoine graphique à partir de documents trouvées dans des centres d'archives.

Minwashin poursuit sa collaboration avec la Corporation de la Maison Dumulon. Cette dernière crée une première version de Nipakanatik.

Le troisième rassemblement Miaja, qui porte sur le patrimoine, suscite un engouement pour la préservation des archives. On élabore une stratégie de numérisation des archives en partenariat avec l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal.

Minwashin collabore avec le musée McCord, le musée de la Civilisation et Bibliothèque et Archives nationales du Québec pour diffuser un volume important d'archives sur Nipakanatik. Grâce à ces partenaires clés, des centaines de documents historiques sont rendus accessibles sur le site web.

Une grande tournée de numérisation des archives a lieu dans l'Anicinabewaki. L’équipe numérise en priorité les documents les plus susceptibles de disparaître à court terme. Elle voyage à bord d'un véhicule récréatif transformé en véritable laboratoire de numérisation.